La crise a lourdement affecté m’affaires

Tuesday, October 16, 2018

La crise sécuritaire que vit le Mali depuis 2012 a embrassé tous les secteurs de l'environnement socio- économique du pays. De ces complications s'est ajoutée l'instabilité des pluies, qui, à son tour a aussi provoquée une crise alimentaire. La plupart des familles ont du mal à joindre les deux bouts. Certaines mères de familles qui s'en sortaient avec le petit commerce de façon quotidienne ont aussi commencée à s'embourber dans la crise.

Safiatou Konate, de 45 ans mères de 02 enfants 01 fille (17 ans) fait la terminale au lycée de Koro et 01garcon (03 ans) est domiciliée à Koro. Mariée à un chauffeur de transport en commun, elle évolue quotidiennement dans le petit commerce des légumes (Pomme de terre, patates, ignames, bananes plantains, oignons et les oranges) a cote de la grande mosquée de Koro pour subvenir aux besoins de ses enfants et soutenir son mari.

Elle achète ses légumes à partir du Burkina Faso, et sur le marché de Mopti. Malheureusement avec la crise, le processus d'approvisionnement est devenu très difficile du côté du Burkina-Faso et aussi un peu lent du côté de Mopti puisque certains produits qu'elle vend sont périssables. La distance qui sépare Koro de Mopti est de 185 kilomètres et 100 kilomètres de la ville Ouahigouya la première ville importante du Burkina qui ravitaille la ville de Koro en légumes et beaucoup d'autres articles. <<La crise que traverse le pays a porté un coup dure à mes affaires.>> témoigne Safiatou me regardant dans les yeux.

Le sac de 100 kilogramme de patates qui était à $25 est maintenant monte à $34. Le kilogramme de pomme de terre qui était entre $1 est de $1.29. L'igname dont l'unité était à $1 est monte à $1.37; 08 bananes plantains se vendaient a =$1 se vendent maintenant à 6 pour $1.05; 05 gros oignons se vendaient avant la crise a =$1 sont montes a =$1.72 ; la situation des vendeuses du marché de légumes de Koro est une réelle préoccupation selon Safiatou.

Elle s'exprime en termes en me fixant : << avant la crise, j'étais à mesure de lancer une grande commande et de faire des stocks, maintenant je suis obligé de faire une petite commande et atteindre.>>

Par rapport à la gestion quotidienne des besoins de ma famille:<< Je m'occupais beaucoup de l'entretiens de mes enfants sans recourir à mon mari, maintenant je suis obligé de le solliciter mon mari pour soigner mes enfants.>>

C'est pourquoi elle insiste sur cette phrase : << Je lance un cri de cœurs aux partenaires pour qu'ils continuent à appuyer notre pays dans l'obtention d'une solution définitive à la crise pour qu'en fin les affaires puissent reprendre pour du bon.>>